L’égalité est l’une des valeurs de toute République. Or le Liban, pays des dix-huit communautés semble redéfinir cette notion. L’article 95 le prouve. Tout au fil de l’article en question, l’égalité intercommunautaire semble être consacrée aux dépens de l’égalité inter citoyenne. Affirmation à nuancer et contrastant avec la conception de l’égalité «à la française».
Il serait intéressant dès lors, d’étudier la mise en contexte de cet article 95 tout en constatant son évolution et ses modifications après les accords de Taëf. Puis s’attarder sur la conception d’égalité promut et finalement l’effet de cet article au niveau du système politique libanais.
Aucune société n’existerait sans droit. Cette matière vivante et évolutive serait donc révélatrice de la nature même d’une société toute entière et permettrait de comprendre les différents choix politiques et institutionnels d’un pays ainsi que le fondement des rapports des individus.
Pour être honnête, toutes les matières en droit m’intéressent mais je trouve une aisance dans le domaine public. Le droit administratif et constitutionnel me passionnent.
J’aime le domaine juridique puisqu’il n’est jamais restreint, jamais limité. Il n’est jamais sec, contrairement à ce que l’on dit. Il existe pour harmoniser la vie de l’Homme, et s’harmoniser avec elle.